par Olivier
LE White Dwarf #1, une relique de 1977, aussi précieuse qu’un dé en os gravé par un nain grincheux dans les profondeurs de la Moria ! À l’époque où les figurines étaient en plomb, les règles griffonnées sur des parchemins (ou presque), ce magazine a marqué le début d’une ère, celle où les geeks pouvaient enfin se regrouper autour d’une table et échanger sur leurs aventures fantastiques.
Les Premiers Pas d’un Titan
Imaginons Ian Livingstone et Steve Jackson, plume à la main, imaginant ce qu’allait devenir White Dwarf. Ils ne savaient probablement pas qu’ils lançaient une institution, une sorte de Grimoire des joueurs de rôles et wargamers. Ce premier numéro offre une plongée dans un univers où Dungeons & Dragons n’était encore qu’une nouveauté révolutionnaire, où les jeux de figurines commençaient à s’éloigner des champs de bataille historiques pour embrasser la fantasy et la science-fiction.
Les pages nous présentent des articles aux titres prometteurs comme “The Monstermark System” (une méthode pour évaluer la “méchanceté” des monstres !) ou encore “D&D Campaigns: Philosophy”, et même des énigmes pour D&D. C’était l’époque où chaque idée, chaque règle était une invitation à expérimenter, à rêver et, bien sûr, à lancer quelques dés.
L’Artisanat d’Autrefois
En feuilletant ce magazine, on ressent une certaine nostalgie pour les publicités de l’époque : des figurines de plomb vendues par correspondance, des kits de jeu avec des cartes dessinées à la main et des livres de règles épais comme des grimoires. C’était une période où tout semblait fait maison, mais avec une passion palpable. Les illustrations, bien que rudimentaires comparées à ce qu’on trouve aujourd’hui, ajoutent une touche chaleureuse et authentique.
Le Contenu d’un Premier Chapitre
Parmi les joyaux de ce premier numéro, voici quelques points notables :
• Dungeons & Dragons était en vedette, déjà salué comme un précurseur.
• Les suggestions pour Metamorphosis Alpha, un jeu de rôle de science-fiction sur un vaisseau spatial perdu, montrent à quel point l’imaginaire débordait des simples épées et dragons.
• Les premières tentatives de codification du jeu compétitif, avec des idées sur les objectifs et les limites temporelles, montrent un désir d’uniformité dans ce chaos créatif.
Pourquoi Cela Nous Fait Sourire Aujourd’hui
Revenir sur ce premier White Dwarf, c’est comme ressortir un vieux carnet de croquis ou un premier projet. Tout n’est pas parfait, mais la passion est indéniable. C’est une fenêtre sur un monde où l’on jouait par pure curiosité et pour le plaisir d’inventer ensemble. Et, soyons honnêtes, voir des pubs pour des règles à 15 pence, c’est tout simplement adorable !
Si ce genre d’histoires vous fait vibrer, pourquoi ne pas venir en discuter sur notre Discord ? On partage souvent nos souvenirs de gaming, nos anecdotes de figurines mal peintes (ou glorieusement ratées !), et on organise même des parties dans cet esprit vintage. Que ce soit pour découvrir ou replonger dans cette époque héroïque, on serait ravis de vous y retrouver. 😊
